Tu te souviens ? Pas des faits. Des sensations. Un regard. Une odeur de bois mouillé. Une voix qui disait peu mais qui disait tout. Un silence entre deux battements de cœur. Peut-être que tu ne sais pas quoi faire de tout ça. Tu crois que ce ne sont que des souvenirs. Mais si c’étaient des matières premières ?
Un cerf se tient dans la forêt. Il ne fuit pas. Il ne combat pas. Il sculpte. Avec ses bois, il grave dans le tronc l’histoire de ceux qui l’ont précédé. Il transforme la mémoire en forme. Le silence en empreinte. Il ne cherche pas à oublier. Il crée pour se souvenir.
Et toi ? Que fais-tu de ta mémoire ? De ce que tu as reçu — parfois dans la douleur, souvent dans le non-dit. Ces gestes simples qu’un père a posés mille fois sans bruit. Ce courage du quotidien, cette tendresse sans mots, cette patience offerte sans retour… As-tu laissé tout cela se dissoudre dans le temps ? Ou bien pourrais-tu, toi aussi, y tailler un totem ? Un acte, un mot, une œuvre, une présence ?
Le cerf ne vient pas t’enseigner à courir. Il t’invite à ralentir. À t’asseoir. À prendre le couteau invisible de ton histoire et à tracer. Même si tu ne sais pas encore ce que tu dessines. Même si ta main tremble. Il n’y a pas de bonne forme, il n’y a que le geste sincère.
Et si tu ne portais pas seulement une mémoire… mais une œuvre à transmettre ?
🦌 Porte le T-shirt du Cerf. Non comme un symbole figé, mais comme un atelier vivant. Car tu es un sculpteur de mémoire, un passeur de liens, un conteur silencieux.
📘 Et garde La Vie Invisible à portée de main. Pas pour y chercher des réponses, mais pour y reconnaître que ce que tu portes en toi mérite d’être transmis. En bois, en mots, en gestes — mais toujours, avec amour.